Des films anciens ou récents, inédits ou culte ; des entretiens avec des cinéastes ; des filmographies thématiques. Le documentaire sous toutes ses formes.
Une œuvre de combat, de protestations, de révolte. Des films en noir et blanc, dominés par le noir et qui plongent dans la nuit pour y trouver les dernières lueurs d’espoir.
Attentats
Ceux de 20015, à Paris, notamment.
Calais
Bloqués là, dans l’attente de passer en Angleterre, la ville ne peut être vécue que comme hostile.
Essai
Des films qui sont des expérimentations. L’invention de nouvelles formes. Dans le cinéma et dans la politique.
Exclusion
Les migrants, mais aussi, pèle mêle, les pauvres, les déshérités, les noirs, les jeunes de banlieue, les chômeurs, les sans-papier…
Grande Bretagne
La rejoindre, par tous les moyens. Le rêve de tant de migrants.
Immigration
Un parcours, un voyage, long, dangereux, pénible, qui semble ne jamais atteindre son but.
Jungle
Des campements de fortune, dans la boue, la pluie, le froid.
Madrid
L’autre ville. Place Puerta del Sol. Là aussi la naissance de l’espoir.
Manifestations
Toujours filmées du côté des manifestants, au plus près d’eux, face aux forces de l’ordre
Mineurs isolés
L’Etat leur doit protection. Est-ce suffisant.
Noir
La couleur des films, parce qu’ils n’ont pas d’autres couleur.
Nuit
Un feu de camp comme seule lumière, comme seule chaleur.
Nuit Debout
Place de la République, pour réinventer la démocratie.
Paris
Une fête, jusqu’à la victoire
Philosophe
Walter Benyamin
Poètes
Rimbaud, Lautréamont, en particulier
Police
La répression. La destruction par le feu des campements.
Politique
Trouver de nouvelles formes de combat.
Révolte
On a toujours raison de se révolter. Lorsqu’il n’y a plus d’issue.
Ville
Paris, Madrid, New York, Calais… partout où la révolte éclate
Une idée comme point de départ. D’où vient-elle ? Et comment chemine-t-elle, a-t-elle cheminé, dans l’esprit du cinéaste ? Quel chemin a-t-elle parcouru ? Quel raccourci, quel détour a-t-elle emprunté ? Qu’a-elle croisé sur sa route ? Un livre, une musique, un tableau, un autre film …
Puis il faut passer à l’acte. Trouver de l’argent. Repérer des lieux, rencontrer des personnages, et bien d’autres choses qui vont constituer ce travail spécifique à ce film-là, et qu’on ne retrouvera dans aucun autre.
Enfin il faut rendre compte de la rencontre avec le public, dans des festivals, des avant-premières, en VOD ou en DVD, et la sortie en salle ce qui, hélas, n’est pas offert à tous.
Un long cheminement, souvent plein de chamboulements, de surprises, et d’obstacles à surmonter. La vie d’un film.
Conception
Au tout début, il y a ce souvenir :
Nous sommes en 1979, j’ai 8 ans. Comateux dans une Opel Ascona jaune clair, j’entends au loin les voix de mes parents à l’avant de la voiture. Un fond sonore me berce, les infrabasses des pneus roulant sur le goudron m’engourdissent. Je ne demande plus combien de kilomètres il nous reste à faire ni où l’on va, je ne m’ennuie même plus, j’en suis au stade de la rêverie, du vagabondage, quelque part en France, sur l’autoroute. Ma mère se retourne, et puisque que je ne dors pas, elle me prévient : “Attention, IL va arriver !”. Dans le halo des phares, entre deux épaules d’adultes, je l’aperçois : le gigantesque panneau marron au bord de l’A8 paysages aixois
Ocre, sable, brique, noisette, palissandre et chocolat, un camaïeu marron s’offre à mon regard vitreux. J’avais hâte de retrouver cette ponctuation familière, synonyme de vacances au soleil, de cigales et de sud.
Et puis il y a la campagne des élections présidentielles de 2017, les crispations, les petites phrases, le duel Macron – Le Pen. Lors de ces moments là, on entend une certaine idée de la France, on s’aperçoit que l’on trie, que l’on hiérarchise, que l’on cherche à affirmer “ce qui fait la France”.
Parce que je me sens inquiet, je commence à m’interroger sur la façon que l’on a, depuis Ernest Lavisse, de fabriquer du héro Gaulois et je me focalise sur la norme française.
Ces panneaux sont aussi liés au pays d’où l’on est, de celui d’où l’on vient.
Et là, ils s’adressent à tous.
J’ai pensé alors que nous avions tous un petit panneau dans la tête, une image préfabriquée de notre environnement. Je me suis dit “les gens auront sans doute quelque chose à m’en dire”.
Pour le repérage, il était très difficile de trouver des catalogues de ces images d’autoroute. Repérer ces panneaux a consisté essentiellement à cliquer des milliers de fois sur Google map afin de parcourir ainsi des centaines de kilomètres. Il y a plusieurs typologies de panneaux : architecture, gastronomie, paysages… et je ne voulais pas me répéter.
Une fois les images choisies, je voulais les représenter « contre nature ». Alors qu’elles étaient conçues pour être vues à 130 km/heure, je souhaitais faire de longs plans fixes et frontaux. Un automobiliste a environ 3 secondes pour décrypter le dessin, moi je voulais donner plus de temps au spectateur, peut-être pour le relier à autre chose.
Pour le reste j’avais confiance sur notre capacité à rencontrer des habitants proches des images. Seulement quelques séquences de réunion étaient prévues à l’avance (la réunion de concertation sur l’image de la Margeride, la commission AOP du Camembert).
Production
La question du temps était essentielle. Il fallait s’autoriser de l’errance, des fausses pistes, bref tout ce qui est compliqué à obtenir lors d’un tournage. Alexandre Cornu, mon producteur a très vite compris qu’il me fallait ce temps au tournage et au montage. J’ai pu tourner sur une année en faisant des allers-retours en dérushage avec beaucoup de liberté. Liberté gagnée en limitant les coûts.
Diffusion
Le film a été produit par la télévision, mais il a été fabriqué pour le cinéma. Il a été diffusé en salle à plusieurs reprises. Pendant le mois du film documentaire ou lors des sélections en festival j’ai pu le voir sur grand écran : En salle, les panneaux étaient quasiment reproduits à l’échelle 1 et l’on était face à des images gigantesques, comme sur le bord de l’autoroute. Le film a été disponible sur la plateforme Tënk, et chroniqué sur France culture et France inter, ce qui lui a également donné une visibilité.
Un film d’une simplicité extrême, d’une simplicité absolue.
Un film qui nous dit ce qu’il a à dire sans détour, directement, sans sous-entendus, sans fausse piste.
Ce qu’il nous dit, c’est que l’amitié abolit la distance entre les êtres. Ici, deux garçons que rien ne destinait à ce qu’ils se rencontrent, à ce qu’ils passent une partie de leur vie ensemble. Parce que l’un croit aux diables et pas l’autre. Parce qu’ils ne sont pas nés sous les mêmes étoiles.
Alhassane a 17 ans. Il est noir. Il vient de Guinée. Il en est parti seul, pour émigrer en Europe. Il est arrivé en France après ce long voyage plein de difficultés et de dangers que l’on a toujours du mal à imaginer. Il a été pris en charge par une association. Et accueilli par en famille en Normandie. Il répond à la double étiquette de migrant et de mineur isolé. Son sort dépend en grande partie de l’administration de notre pays. Une administration qui se montre tatillonne, fidèle en cela à sa réputation. N’a-t-il vraiment que 17 ans, alors qu’il est grand de taille et qu’il commence, comme on dit, à avoir du poil au menton. Peut-il rester sur ce territoire où il commence à faire sa place, en particulier en tissant des liens d’amitié avec Louka.
Louka a 13 ans. Il vit chez ses parents en Normandie, pas loin de la mer. De sa vie familiale, on ne saura presque rien et il en sera de même pour sa vie sociale. Il est en vacances comme tous les collégiens en été. Il passe la plus grande partie de ses journées dehors, avec Alhassane.
Des journées remplies de petits riens. Grimper dans les arbres ou pêcher les crevettes. Des moments calmes, qui se déroulent lentement, sans éclats. Où les rires ont un petit goût de bonheur.
Portant, il y a une grande aventure dans leur été. C’est la construction d’une cabane « africaine » sur une falaise qui domaine la mer. Elle fera l’admiration des rares promeneurs qui passent par là. Louka voudrait bien y dormir une nuit. Alhassane n’en a pas particulièrement envie. Pour lui ce ne sera pas une bien grande aventure. Après ce qu’il a vécu.
Ce qu’il a vécu, son voyage de migrant, nous y avons accès grâce au récit qu’il en fait en voix off, des souvenirs encore bien présents en lui, qui occupent toutes ses pensées. Pourtant son avenir est bien sûr préoccupant. La fin du film le montrera en apprentissage dans un garage automobile. La cabane, l’amitié avec Louka, l’été et les vacances, tout cela n’a-t-il été qu’une parenthèse ?
Auteur de plus de 30 films – une œuvre riche, variée et souvent très originale – Richard Dindo a été proclamé MAÎTRE DU RÉEL au festival Visions du réel 2014.
Anerca, le souffle de la vie. Johannes Lehmuskallio, Markku Lehmuskallio, Finland, 2020, 87 minutes.
Ce film est une grande fresque en hommage aux cultures des peuples de l’Arctique. De tous ces peuples des régions froides du nord qui ne connaissaient pas les frontières actuelles, les Chuchki, les Inuits, les Samis principalement.
Le film nous conduit donc de la Russie à l’Alaska, du Canada à la Finlande, à la rencontre, à la découverte, de ces peuples.
Nous rencontrons des hommes et des femmes qui évoquent devant la caméra leur culture, leurs origines et leurs problèmes actuels, la préservation de leur langue en particulier.
A partir d’archives souvent anciennes, ce sont les conditions de vie ancestrales qui sont évoquées. Et aussi les premiers contacts avec les hommes blancs, venus de Russie ou du Canada. Des hommes qui croyaient leur apporter la civilisation et le progrès. Mais qui n’ont fait que mettre en péril leur culture.
Cette culture est essentiellement composée de chants et de danse, qui sont interprétées soit par des femmes et des hommes dans leur appartement soit par des groupes, tous vêtus de leurs costumes traditionnels toujours très colorés. Des performances collectives s’adressant à un public contemporain. Nulle trace ici de folklore destiné à des touristes. A travers danses et chants, on ressent fortement « le souffle de la vie »
Les images renvoient à la vie actuelle, aux activités quotidiennes, la pèche en particulier. Des paysages dans des vues très esthétiques, mais surtout beaucoup d’animaux dans leur milieu naturel, des morses, des ours, des troupeaux de rennes. Même lorsqu’un renne est égorgé, on sent que c’est avec un profond respect de l’animal.
Un film à portée ethnologique, qui sait allier la connaissance et le plaisir visuel.
La balade de Oppenheimer Parc. Juan Manuel Sepúlveda. Mexique, 2016, 71 minutes
« Cette terre est indienne…Cette terre est notre ».
En plein centre de Vancouver, Canada, un ancien cimetière indien, devenu un parc. L’océan n’est pas loin. Les oiseaux marins sont omniprésents dans l’image. Comme s’ils observaient la vie du parc. Mais la caméra ne s’attarde pas sur eux. Il y a d’autres présences dans le parc, d’autres habitants avec qui le cinéaste va tisser des liens, s’entretenir avec eux. Les filmer.
Filmer ce petit groupe d’amérindiens d’aujourd’hui. Une dizaine, une douzaine tout au plus. Les filmer pour témoigner de ce qu’ils sont, de leur vie. Pour proclamer leur existence, leur droit à l’existence. Sur cette terre qui est leur.
De tout le film ils ne partiront pas du parc, leur lieu de vie en continu. Une prison à ciel ouvert au centre de la ville. Une ville qui les ignore et qu’ils ignorent. Ils s’occupent simplement parce qu’ils sont là. Dans ce lieu délimité par les rues qui le bordent et où commence cet extérieur, la vie de la ville avec ses voitures. Ils sont libres de partir. Et pourtant ils restent là, jour et nuit, couchés sur l’herbe ou assis sur un blanc à deux, ou en groupe autour d’une table de pic-nic. Ils discutent, s’embrassent, se disputent et boivent.
La bouteille qui passe de mains en mains est omniprésente. Le film ne dénonce pas le cliché « civilisé » concernant les indiens « primitifs », alcooliques, oisifs, quelque peu dépravés et surtout totalement inadapté au mode de vie contemporain. Une décadence maintes fois montrée et condamnée. Mais ici, nul jugement, pas de pitié ou de compassion. Il ne s’agit pas de créer artificiellement une sorte de sympathie envers eux. D’ailleurs ils peuvent très bien être violents entre eux ou vis-à-vis de la caméra que l’un d’eux bouscule sans ménagement. Pourtant les quelques interventions du cinéaste, en off en réponse à des sollicitations, montrent qu’il n’est pas un intrus, ou un voyeur. Sans faire partie pour autant de leur groupe.
Pour eux, le monde moderne n’existe pas. Mais leurs traditions sont bien lointaines. Presque oubliées. Lorsqu’ils veulent enterrer le cercueil de l’un des leurs, une femme « canadienne » est là pour leur rappeler qu’il ne faut pas creuser dans le gazon. Ils repartiront comme ils sont venus, venant de nulle part et allant on ne sait où. Un simple passage dans le film. Un simple passage dans la vie.
Sous son apparence de quiétude ensoleillée et de fausse sérénité de beaucoup de plans, le film contient une forte charge émotive. Une charge qui peut bien exploser la nuit, au son des tambours. On comprend alors l’image du chariot en feu dans l’incipit. Les restes d’une culture qui partent en fumée. Mais qui créent une bien belle lumière.
Seekers. Aurore Vullierme, France, 2019, 77 minutes.
Qu’une cinéaste française se penche sur les problèmes des amérindiens aux Etats-Unis, voila qui est significatif de la volonté des cinéastes de l’hexagonal, et en particulier des femmes documentaristes, de prendre position en faveur, et de défendre les droits des minorités partout dans le monde. Un souci qui n’est peut-être pas si présent dans le cinéma outre-Atlantique…
Dans Seekers, Aurore Vullierme fait le portrait d’un amérindien, Léon K. Reval, vivant dans la réserve des Apaches Jicarillas au Nouveau Mexique. Un portrait très intimiste, qui sonde les profondeurs de l’âme de Léon, et qui pénètre dans l’intimité de sa vie, familiale et public. Un portrait plein de sympathie. Mais avec un ton quelque peu désabusé, teinté de tristesse et de regret.
C’est que le film commence à un moment particulier de la vie de Léon : le soir des résultats des élections tribales. Léon n’est pas réélu. Il ne siègera plus au Conseil, auquel il avait consacré tant d’années de sa vie. Il se sent comme dépouillé de son être, de ce qui constituait le sens de sa vie.
« La vie continue » dira-t-il plusieurs fois à ses amis. Mais on sent bien que ce sera difficile. D’autant plus qu’il n’a plus d’emploi et sa vie de famille ne l’occupera certainement pas à plein temps. Même si en bon père il donne beaucoup de soin – et d’amour – à ses trois enfants, dont un est handicapé – qu’il élève seul. Une longue séance le montre discuter au petit déjeuné avec sa fille ainée et lui donner des conseils pour pouvoir affronter l’avenir. Comme pour tous les membres de la communauté Jicarillas, rien ne semble assuré pour elle. L’intégration, quasiment forcée, dont ces enfants ont fait l’objet, est-elle une réussite ?
Au-delà de la situation de Léon et de sa famille, le film est une plongée au cœur de cette communauté Apache. Le rodéo, la chasse, la course de chevaux, le carnaval, la fête locale, des moments de vie traditionnels où la politique semble mise de côté. Pourtant, le discours de la « Miss Jicarillas » est un vibrant appel à la solidarité et à la mobilisation. Et ce n’est pas un hasard bien sûr si le film commence et finit par des images d’archives résumant parfaitement la situation des amérindiens. Au début, des enfants en blouse d’écoliers chantent une comptine en anglais. A la fin, une manifestation tourne à l’affrontement violent avec la police. Face à l’incertitude de l’avenir, le recours aux valeurs de la culture ancestrale n’est-il pas la seule possibilité de survie ?
L’Avenir le dira. Pierre Creton, 2020, 26 minutes.
De jour comme de nuit, l’été, il est indispensable de travailler en continu. Le lin n’attend pas. Quand il est arrivé à maturité, il faut le faucher, le mettre en meules. Un travail heureusement mécanisé.
Que beaucoup d’agriculteurs normands se soient mis à la culture du lin, nous le savions depuis le film d’Ariane Doublet, La pluie et le beau temps. Un film qui montrait tout particulièrement les relations des paysans normands avec les acheteurs chinois. Ici, rien de tel. Nous sommes dans un champ de lin et Pierre Creton va nous montrer le travail des agriculteurs, et les machines qu’ils utilisent. Et nous ne sortirons pratiquement pas du champ. Les plans de coupe sont particulièrement restreints : un cheval dans un pré, un crucifix filmé en contre plongé sur fond d’arbre. Pour le reste, c’est le balai des machines, les faucheuses et celles qui fabriquent les meules que nous suivons. Nous les voyons passer devant nous, elles traversent l’écran en tous sens. Ou bien nous sommes à bord, derrière le conducteur dont nous ne voyons que la nuque et une partie du volant. Des cadrages serrés, particulièrement rigoureux. Qui s’attardent aussi sur une partie de la mécanique. Parfois les machines s’arrêtent. Elles sont alors filmées en plans plus larges. Et le cinéaste nous offre quand même quelques plans d’ensemble, pour apprécier l’étendue des champs.
Le film débute de nuit. Dans le noir donc. Presque complet, sauf des lumières dans le lointain. Ces lumières s’approchent de la caméra et nous finissons par distinguer la machine qui passe près de nous. La suite nous permettra d’apprécier la tâche qu’elle effectue.
Le film de Pierre Creton est un court métrage de 26 minutes, entièrement centré sur le réel qu’il se propose de filmer. L’alternance du jour et de la nuit (avec son plan sur une lune particulièrement lumineuse au milieu des nuages), les mouvements incessants des machines, lui donne un rythme très dynamique. Le travail, ici, est filmé comme s’il ne s’arrêtait jamais.
Le film n’est certes pas muet, avec le bruit incessant des moteurs. Mais il ne comporte pratiquement pas de paroles. Seules quelques phrases, off, mettent l’accent sur le réchauffement climatique. Le manque d’eau mettra-t-il en danger la culture du lin ? « L’avenir le dira ». Conclusion on ne peut plus ouverte.
Une cinéaste « rare », parce qu’elle n’a fait que six films jusqu’à présent. Mais des films qui peuvent être bouleversants. Des films en tout cas qui bousculent le spectateur dans ses préjugés et ses idées reçues. Réalisés parfois dans la clandestinité, comme en Afrique du sud. Ou dans la nuit comme à Tel Aviv. Un cinéma dénonciateur.