Les oubliés de 2024 (Suite)

Des films sélectionnés au Fipadoc 2024.

Sauna sisterhood

Anna HINTS. Estonie, France, Islande, 2024, 89 minutes.

Dans l’hiver enneigé, les femmes se retrouvent dans un sonna. Et parlent. Elles parlent d’elles, de leur vie, de leurs difficultés, de leurs espoirs. La vapeur semble délier leur parole. Une plongée dans la féminité. Et dans la position des femmes, dans la famille et dans la société.

Fils de Mollah

Nahid PERSSON SARVESTANI. Suède, 2024, 100 minutes.

Roohollah Zam, journaliste opposé au régime iranien, a été arrêté. Libéré sur l’intervention de son mollah de père, il vit en exil en France. Mais continue son combat contre la corruption et pour la liberté., en utilisant les réseaux sociaux et sa chaîne you tube. Un combat particulièrement courageux.

Nourritures amères.

Pascale APPORA-GNEKINDY, Ningyi SUN. République centrafricaine, Chine, 2024,97 minutes.

Pour survivre et nourrir sa famille, Thomas récolte du sable sur la plage. Son principal client est un patron chinois qui dirige une entreprise de construction. Une opposition entre deux modes de vie, le chinois expatrié, qui fait venir sa femme depuis la Chine, est là pour s’enrichir. Une vision réaliste de la mondialisation actuelle.

Les oubliés de la Belle-Etoile

Clémence Davigo, 2024, 100 minutes.

Trois anciens résidents, enfants, du centre de redressement La Belle Etoile en Savoie, se retrouvent après bien des années. Adultes,ils ont décidé de rompre le silence et de dénoncer les conditions de vie dures, quasi inhumaines, qui furent les leur dans cette enfance enfermée. Ils évoquent les sévices subis, les coups, les brimades et surtout les atteintes sexuelles à leur intégrité corporelle. Une condamnation sans appel.

Bella Ciao

Giulia GIAPPONESI, Italie, 2024, 99 minutes

Un chant devenu, dans le monde entier, un cri de ralliement de toutes les luttes, les manifestations, les contestations. Une chanson qui rassemble, qui unit. Mais quelle est son origine ? Des débats un peu abscons entre historiens. Mais l’important c’est qu’elle soulève toujours l’enthousiasme des opposants à l’injustice et à la tyrannie.

Against the Tide

Sarvnik KAUR. Inde, France, 97 minutes.

Deux pécheurs, deux amis, qui luttent pour survivre. Mais la pêche est de plus en plus difficile et rapporte de moins en moins. Faut-il changer de méthode. Ganesh opte pour la modernité et tant pis s’il participe ainsi à la destruction des fonds marins. Rakesh lui, garde les pratiques traditionnelles même si ses revenus s’amenuisent rapidement. Une opposition qui ne trouve pas de juste milieu.

Le code de la peur

Appolain SIEWE. Allemagne, 82 minutes.

Au Cameron, une enquête sur les crimes homophobes. Dans ce pays où l’homophobie est en quelques sortes officielle puisque l’Homosexualité est considérée comme un crime par la loi, la situation des homosexuels est catastrophique. Et pourtant certains luttent courageusement contre un tel état de fait.

Toxicily.

François-Xavier DESTORS et Alfonso PINTO. Italie, 75 minutes

Une pollution, considérable ; inimaginable même. Celle d’une usine pétrochimique au nord de Syracuse. Mais les travailleurs peuvent-ils quitter la région et leur emploi. Et comment résister ? On a plutôt l’impression que la résignation domine. La mer pourrait pourtant être si belle.

La Nation invisible

Vanessa HOPE. Etats Unis, Taïwan, 85 minutes.

On connait la menace que la Chine fait peser sur l’existence même de Taïwan. Mais le peuple taiwanais n’est pas prêt à renoncer à sa liberté. Jusqu’à sa présidente, dont on suit le parcours exemplaire. Mais que pèse la petite île evant le colosse chinois.

Patrice Chéreau, irrésistiblement vivant

Marion Stalens. 90 minutes.

Le portrait du metteur en scène et cinéaste Patrice Chéreau. Un portrait intime, qui révèle la vraie nature de cet homme secret. Sa combativité, son engagement social et politique. Une immersion dans son travail, qui reste aujourd’hui encore une référence dans le monde du théâtre.