Vendée Globe

Devenir. Julien Touzaint, 2024, 52 minutes

Tout le monde connaît le nom de Violette Dorange, tant elle a été médiatisée à propos de la dernière édition du Vendée Globe, cette course à la voile en solitaire autour du monde sans assistance et sans escale, une course dont elle rêvait depuis son enfance. Et dont elle est la plus jeune personne de toute son histoire présente sur la ligne de départ. Nous savons, maintenant, qu’elle sera aussi à l’arrivée.

Mais le film de Julien Touza s’arrête au départ de la course. Un départ triomphal pour Violette au milieu de l’enthousiasmes de public, nombreux et déchainé, pour ce qui est déjà un exploit avant même que la course ne commence.

L’objet du film est donc l’ensemble des préparatifs de Violette. Préparatifs physiques, il faut apprendre à dormir par tranches d’une heure ; préparatifs matériels, le bateau et tous ses équipements sophistiqués ; et psychologique pour ce qui est une aventure hors norme. Mais Violette et vite dans le coup, elle qui navigue depuis l’âge de 7 ans et qui a toujours pensé le Vendée Globe en aboutissement, à 23 ans, de sa carrière. Et puis il ne faudrait pas oublier la recherche des financements, des sponsors donc, et la constitution d’une équipe soudée dont l’action sera déterminante tout au long de la course elle-même.

Nous suivrons donc violette dans les studios de radio, dans les rencontres avec ses supporteurs et l’association pour laquelle elle participe, (les Apprentis d’Auteuil). Tout au long de son entraînement physique et dans les courses de qualification où il lui faut faire ses preuves. On ne part pas dans le Vendée Globe comme pour une simple promenade touristique.

Violette est donc de tous les plans du film. Elle y apparaît comme jeune avant tout. Toujours souriante, elle ne peut être que sympathique. Mais malgré sa jeunesse, elle donne l’impression d’être particulièrement réfléchie et consciente des difficultés qui l’attendent. Bref, elle a tout pour devenir une icône de la jeunesse, avec un courage et une détermination à toute épreuve. Une jeunesse sportive et saine, loin de celles qui deal dans les quartiers.

Dernier point, le titre du film ? Le nom du bateau, ce qui donne l’impression de ne pas trop sacraliser l’héroïne de l’aventure.

Fipadoc Biarritz 2025

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Par jean pierre Carrier

Auteur du DICTIONNAIRE DU CINEMA DOCUMENTAIRE éditions Vendémiaire mars 2016. jpcag.carrier@wanadoo.fr 06 40 13 87 83

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