Comme il y a des documentaires qui ont une couleur, certains ont une saveur. Et pas seulement parce que des mangeurs y sont filmés. Cette saveur on peut la ressentir presque à chaque image, dans la majorité des séquences en tout cas. A nous de savoir la savourer. Même si parfois elle risque de nous submerger.
Le goût du pastis, dans Au Clémenceau de Xavier Gayan. Dans un bar à Hyères, le petit café du matin fait vite place à l’apéritif omniprésent dans le midi.
Le goût des pates chinoises dans Ayi, de Marine Ottogalli et Aël Théry,
Le goût du beefsteak dans Meat de Frédéric Wiseman.
Le goût du gigot d’agneau dans Nous la mangerons, c’est la moindre des choses d’Elsa Maury
Le goût de l’amertume dans La nuit appartient aux enfants de François Zabaleta. Lorsque manger est tout sauf un plaisir. Une plongée dans l’anorexie mentale.
Le goût de la solidarité dans Quand passe le train de Jérémie Reichenbach
Le goût des tomates dans Quand les tomates rencontrent Wagner de Mariana Economou.

Le goût du mil dans Le périmètre de Kamsé d’Olivier Zuchuat. Un village africain, dans une Afrique sèche, où grâce aux techniques modernes, l’agriculture réussit à nourrir la population, tout en protégeant l’environnement. Une expérience suivie pas à pas. Jusqu’au plan où les épis de mil remplissent tout l’écran.
Le goût de la victoire sur le handicap dans un restaurant du Marais, à Paris, dans La Brigade extraordinaire d’Aurélia Bloch
