Vie doc, une fois par semaine, l’actu du doc, les festivals, les événements, les sorties, les surprises…
5 mai 2019
Festivals
*Palmarès du FIFOG 2019
Festival International du Film Oriental de Genève
DOCUMENTAIRES
Le jury du Prix documentaire est composé d’ Annemiek Van Gorp (productrice), Mahmoud Jemni (réalisateur) et René Goosens (producteur).
Le Prix FIFOG D’OR est décerné au documentaire AU TEMPS OU LES ARABES DANSAIENT de Jawad Rhalib (Belgique)
Le Prix FIFOG D’ARGENT est décerné au documentaire RESTER VIVANTS de Pauline Beugnies (Belgique)
La Mention spéciale est attribuée aux documentaires M de Yolande Zauberman (France) et WE COULD BE HEROES de Hind Bensari (Maroc, Tunisie)
*Ciranda de filmes
23 – 26 mai 2019
“Música, linguagem da vida”
Sao Paulo, Brésil.
Les sorties de la semaine
68, mon père et les clous de Samuel Bigiaoui
Female Pleasure de Barbara Miller
Coming Out de Denis Parrot
Lettre à Inger de María Lucía Castrillón
Filles de mai – voix de femmes, de 1968 au féminisme de Jorge Amat
Événements
*Cinémathèque du documentaire
Dimanche 5 mai à 17h, en présence de Laila Pakalnina –
ESPECES D’ESPACES : Rêve (2016), Chute d’eau (2016), Bonjour, cheval (2017), Sur la piste de Rubiks (2010)
*Les dimanches de Varan
12 mai
Filmer la peinture
Par Claudio Pazienza
Trois cinéastes – André Delvaux, Luc de Heusch, Boris Lehman – rencontrent respectivement trois peintres : Dieric Bouts, Pierre Alechinsky et Arié Mandelbaum.
Ateliers Varan 6, impasse de Mont Louis 75011 Paris
Livre
Jean-Louis Comolli
Cinéma, Numérique, Survie
Février 2019
Editeur ENS éditions.
Format epub
Résumé :
Qu’est-ce qui dresse le cinéma contre les accélérations du tout numérique ? Les aurores après la tempête ne se voient plus que sur les écrans des salles de cinéma. Numérisés, les capitaux et les catastrophes détruisent le monde des matins tranquilles. La guerre est dans le temps. C’est à la chaîne que le numérique fabrique du virtuel, du mirage, de la monnaie de singe. En ce monde-hologramme, il n’est plus ni corps ni chair, les mains ne caressent plus rien, les blessures elles-mêmes sont factices. Cette nuée d’images nous dérobe le réel et peu à peu impose le désert des hommes et des choses. Contre la violence des exils, la salle de projection n’est-elle pas la dernière demeure de l’humain ? Face à la démultiplication des écrans, l’hypervisibilité, la transparence, comment le cinéma peut-il encore préserver sa part d’ombre et rester une arme critique ? Jusqu’où la révolution numérique n’est-elle pas en train d’affecter l’expérience esthétique et morale du cinéma, et au-delà, notre civilisation ?