Cinéma africain.

NE A SAYADA. Michel Kuate

La capitale économique camerounaise, Douala, accueillera dans les prochains jours, une œuvre à la fois intelligente et sensible.

Michel Kuate, camerounais  formé  aux  »classes de cinéma », projet initié par Ecrans Noirs  est  réalisateur – scénariste, fondateur du Festival du Court Métrage de Douala ( La nuit du court métrage de Douala 2008) et Directeur de production à CORDIA PROD depuis 2017 . Également connu pour son film documentaire LE PERE DE TILAI en compétition au FESPACO 2019 et primé FESTICAB 2019 (Burundi). 

NE A SAYADA , son tout premier long métrage  est un bel exemple de Coproduction Sud-Sud (Cameroun-Tunisie) avec la participation de TV5MONDE.

Tourné en Tunisie.

 Le scénario évolue dans le temps.

Il relate le parcours du père du cinéma Tunisien Tahar CHERRIA: l’un des pionniers du CINÉMA EN AFRIQUE. Témoignage de son fils aîné mais aussi en occurrence aux œuvres telle que  »LES PIONNIERS DU CINÉMA AFRICAIN » de Franck Schneider.

 L’auteur nous immerge dans une narration attrayante et captivant.

 Le digne fils de SAYADA a su consacrer toute sa vie à la lutte pour la dignité du continent Africain à travers le Cinéma.  Mais aussi, l’amincissement des frontières entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne.

 Le film  mélange enfance, adolescence, exploits et échecs, jusqu’au décès du héros en 2010.

« En 1966, il fonde le premier festival panafricain et panarabe : les Journées cinématographiques de Carthage et en devient le secrétaire général jusqu’en 1974. Il occupe parallèlement des fonctions d’expert auprès de l’Unesco (culture arabe, cinéma et télévision) de 1963 à 1974 et de responsable de l’action culturelle de l’Agence de coopération culturelle et technique. Il co-fonde la Fédération panafricaine des cinéastes en 1970 avec Ousmane Sembene et en devient président d’honneur.

Quelques jours avant sa mort, le 27 octobre 2010, la 23e édition des Journées cinématographiques de Carthage rend hommage à son fondateur dans une soirée spéciale à laquelle Tahar Cheriaa, malgré sa maladie, assiste sur une chaise roulante ; il y annonce qu’il lègue le reste de ses travaux à sa ville natale.  »

 Au-delà du récit bouleversant et fort de sens, les qualités techniques (images et la bande sonore et montage) ne sont pas en reste.  

 NE A SAYADA reste sans doute la biographie d’une icône du cinéma en Afrique qui ne laisse personne indifférent

 Un film à voir absolument !!!

Alphonse NTEP

Par jean pierre Carrier

Auteur du DICTIONNAIRE DU CINEMA DOCUMENTAIRE éditions Vendémiaire mars 2016. jpcag.carrier@wanadoo.fr 06 40 13 87 83

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