A bigger splash – Fiche

A bigger splash. Jack Hazan, Royaume-Uni, 1973, 106 minutes

Contexte

Le peintre célèbre, David Hochney, sa vie, ses toiles et plus particulièrement une des plus célèbres, celle qui a donné son titre au film et que le cinéaste filme à plusieurs reprises, comme la quintessence des peintures de piscine du peintre.

Enjeu

En quoi la vie d’un peintre, ses relations amicales et amoureuses, se retrouve-elle dans ses toiles comme source d’inspiration essentielle. Comment le cinéma peut-il alors mettre en perspective, visuellement, la vie et l’œuvre d’un artiste.

Personnages

Hochney lui-même – avec sa tignasse blonde, ses lunettes à grosses montures noires, et les grimaces qui déforment sa bouche – filmé pendant plusieurs années, dans les situations banales comme dans son activité créatrice. Nous pénétrons dans sa vie intime, une vie faite de contradictions. D’une part, il crée dans la solitude. Mais en même temps il a besoin d’amis auxquels se raccrocher. Façon pour le cinéaste de nous introduire dans la vie artistique londonienne, dans les défilés de mode ou les vernissages d’expositions.

Évaluation.

Le générique qui ouvre A bigger splash est celui d’un film de fiction et cette dimension fictionnelle sera présente tout au long du film, sauf peut-être lorsque Hochney est en face de ses propres tableaux, pinceau à la main. Le film de Jack Hazan fait donc bien partie des documentaires visant à rendre compte de l’activité créatrice. Il nous propose en somme une plongée dans l’imaginaire du peintre, un imaginaire où transparaît nécessairement sa vision du monde dans lequel il vit. Du coup, le film est tout aussi coloré que les toiles d’Hochney. On peut même dire qu’il en reprend toute la gamme des couleurs, où domine le bleu de l’eau des piscines. Il réussit alors la prouesse de mêler, au point de les confondre, l’art et la vie.

Note : 85 / 100