Adolescentes de Sébastien Lifshitz.
Une image calme, paisible, sereine.
L’image de l’amitié. Une amitié indestructible, éternelle. Une amitié de tous les instants. Depuis toujours, dès l’enfance, toute la jeunesse, toute la vie.
Une amitié malgré les différences, les aléas de la vie, les chemins qui se séparent et se recroisent, qui ne se perdent jamais.
Deux adolescentes, pleines de vie. Mais contemplatives, rêveuses. L’une très brunes. L’autre presque blonde. Elles regardent l’objectifs. Elles nous regardent. Nous sommes irrésistiblement attirés par leurs yeux, au centre de l’image.
Une image prise en été. Dans la chaleur de l’été. Les deux adolescentes portent des t-shirts légers, et des jeans qu’on voit à peine. Mais pourraient-elles s’habiller autrement ?
Elles sont assises dans un pré, ou un champ, au milieu des herbes, ou des épis de blé. Celle de droite a passé son bras sur les épaules de sa compagne. Celle de gauche a posé sa tête sur l’épaule de sa compagne. Elles ne font qu’un. Comme une statue.
Elles ne parlent pas. Elles n’ont rien à dire à ce moment-là. Le film nous dira tout, tout d’elles, de leur vie, de leur adolescence, de leur amitié.
Elles n’ont pas besoin d’être nommées, d’avoir des prénoms, ni même un âge. Elles sont les adolescentes.