Trois films sur la mégalopole chinoise, son histoire, son avenir, inquiétant. Et la lutte pour la démocratie, en opposition au géant chinois.
Outcry and whisper. Wen Hai, Jingyan Zeng et Trish McAdam
Le mouvement des parapluies. D’autres manifestations aussi. Pour réclamer la démocratie. Plus de liberté, plus de droits. Des cortèges d’ouvrières réclamants dans leurs slogans le respect de leur droit. Le paiement de leurs allocations qui leur sont dues. Des ouvrières déterminées, combatives. Que la répression n’intimide pas. Les arrestations ne les découragent pas non plus. Et même si elles perdent leur travail, elles ne veulent pas renoncer à obtenir gain de cause.

Révolution of our times. Kiwi Chow
Les images ici sont forcément impressionnantes. D’abord ces plongées vertigineuses sur les interminables cortèges de manifestations monstres, une marée humaine entre les tours des buildings. Puis au cœur même de la violence des affrontements avec la police. Les manifestants se protègent des gaz avec des masques. La majorité porte des casques. Pourtant il y a un nombre important de blessés. On assiste à de véritables combats de rue, cocktails Molotov contre tirs de grenades.
https://dicodoc.blog/2022/02/26/h-comme-hong-kong-revolution/

Signal 8. Simon Liu.
Filmer une ville. Une grande ville.
Forcément très animée, très colorée, très bruyante.
Avec des images au ralenti, des images accélérées, des angles de prise de vue surprenant, des jeux de lumières, des mouvements en tous sens, et dans des séquences de rue parfois, un montage image par image. La rapidité donc, la bousculade, le chaos.
Des immeubles bien sûr. Beaucoup d’eau aussi, qui ruisselle. Des néons. Des ouvriers au travail dans des gerbes d’étincelles. Des fenêtres qui ondulent. Les manèges d’une fête foraine qui donnent le tournis. Mais quand même un plan calme, mais bref, d’un pécheur sur son bateau. Les escalators montent et descendent. Il n’y a jamais d’arrêt, de répit.
